Nicolas est mon meilleur client !! Ouah...ça en jette ! La difficulté, la notoriété d'une course, c'est pas son truc. Comment vous expliquer ? je crois pouvoir dire que mes plus grandes erreurs en montagne sont dues à un manque de communication. J'ai heureusement appris de mes échecs et tente aujourd'hui, de donner l'occasion et le plaisir à quelqu'un de parler montagne ensemble. Hé bien Nico, il est comme cela. il ne doit ses progrès qu'à la porte qu'il à ouverte à cet univers. La montagne et la grimpe le remplissent vraiment. Sa vertu première est d'essayer de comprendre comment progresser, comment se faire plaisir. Sa recette : Bien équipé, bien en forme et surtout on boit de l'eau !!!
PS: Je me suis laissé dire que le couloir de sa maison des Landes, est rempli d'aventures, de livres et d'objets de montagne, mais ne le répétez à personne.
Le projet est de grimper la NO des Astazous, de dormir au refuge de Tuquerouye. Ensuite de gagner le lendemain le versant "est" du Mt Perdu pour cet éperon sauvage des "esparrets". C'est par les rochers blancs que le village de Gavarnie nous verra rentrer après 15 heures de balade.
Nicolas passe me prendre à Beaucens ou je réside à...9 heures ! 5 heures après avoir quitté le village de Gavarnie, nous cassons la croute au sommet...Nord-Ouest des Astazous : quelle belle course.
C'est par le haut que nous arrivons sur le "refuge frontière" de Tuquerouye, au terme d'une petite escalade. Encore un moment sympa partagé avec les montagnards présents dans cet abri construit en pleine brêche.
Le petit jour nous montrera le chemin pour trouver l'attaque de cette échine calcaire que nous remonterons pendant 7 heures jusqu'au sommet du "perdu".
Le cirque de troumouse. |
Un succession de passages raides et de crêtes effilées dans un décors sauvage: La encore, la cordée fonctionne bien, Nicolas se fait plaise !
Dans notre dos, la vallée de Pinéta.
Hier, nous avons grimpé cette arête légers et la fleur au fusil, au soir du lendemain, nous repassons à ses pieds, repus, confus et respectueux de la chance que nous avions de pouvoir nous rendre la-haut.